MOI, MON BONHEUR ET JESUS

« Si quelqu’un veut être mon disciple, qu’il renonce à lui-même…» Luc 9, 23

Qu’on le veuille ou non, nous évoluons dans une société centrée sur le « moi ». Nous sommes sans cesse encouragés à nous épanouir de toutes les manières possibles. Il n’y a plus d’interdits, plus de freins, plus rien ne devrait venir à l’encontre de nos rêves les plus fous. Finalement, n’avons-nous pas le droit d’être heureux ? Voilà le genre de question que nous entendons régulièrement. Peut-être vous posez-vous aussi la question ? Vous n’aimez pas votre job, votre couple ne va pas très bien, vous vous sentez emprisonné dans le tourbillon de la vie entre vos obligations et diverses pressions, vous avez 40 ans et aimeriez du changement… Et vous avez cette question qui est sans cesse dans vos pensées: " N’ai-je pas, moi aussi, droit au bonheur ? ".

Personnellement, je ne crois pas que nous ayons « droit » au bonheur. Le bonheur est un chemin de grâce sur lequel nous pouvons marcher lorsque nous suivons Jésus. C’est dans une vie de disciple que l’on trouve le bonheur ! Toutefois notre définition du bonheur doit changer. Car, pour être disciple de Christ, il faut renoncer à soi-même. On est loin du bonheur centré sur notre propre bien être et nos petites envies du moment.

Veux-tu être heureux ? Si oui, Jésus te dit alors : « suis moi et renonce à toi-même ! ».

Le tri se fait naturellement à cette étape car nous ne sommes pas véritablement prêts à renoncer à notre vie confortable, à nos projets et ambitions. On pense d’abord à soi, à notre propre bonheur, puis ensuite à Jésus. Ne devrions-nous pas penser premièrement à Jésus avant tout le reste ? Sans Jésus, il n’y a pas de « moi » et encore moins de bonheur. Accepter de le suivre et renoncer à moi-même, c’est placer mon identité au bon endroit. Mon « moi », ma vie est en Christ, je la vis pour Lui, Il est la source de ma motivation et de mon bonheur. En fait, le renoncement est à la base d’une vie chrétienne épanouie… Essayez pour voir !

                                                                                        Luc Hausmann

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