Avez-vous soif de Dieu ?
« Comme une biche qui soupire après des courants d’eau, ainsi mon âme soupire après toi, Ô Dieu ! J’ai soif de Dieu, du Dieu vivant. » Psaume 42.1-2
Nous sommes beaucoup à connaître ce verset, mais peut-être que l’image employée par le psalmiste ne nous parle plus réellement dans notre contexte urbain. Cependant, nous comprenons qu’il est question d’une soif intense, d’un désir ardent.Pouvez-vous vraiment dire : « j’ai soif de Dieu » ? Pour être honnête avec vous, je n’ai pas toujours cette soif intense, mais j’ai le désir que ma soif de Dieu grandisse. Un ami a cité un jour cette prière de Thérèse D’Avila qui dit ceci : « O Dieu, je ne t’aime pas et je ne désire pas t’aimer, mais je désire désirer t’aimer ». Voilà le tiraillement intérieur dans lequel nous nous trouvons parfois. Nous connaissons tous des saisons, courtes ou longues, durant lesquelles il semble que nous ayons perdu notre flamme et notre passion pour Dieu. Les raisons sont nombreuses : fatigue, surmenage, routine ennuyante, trop de pression, combat constant contre le péché, déceptions de la vie, situation familiale difficile, etc… Lorsque cela vous arrive, ne vous découragez pas, ne baissez pas les bras, et n’arrêtez pas de parler à Dieu. Approchez-vous de lui avec la sincérité et la franchise exprimées dans cette prière de cette femme.
Si vous désirez avoir une plus grande soif de Dieu en ce début d’année, mettez-vous à genoux et demandez à Dieu de ranimer cette flamme dans votre cœur pour lui et pour sa parole. Le Seigneur soufflera un vent surnaturel sur la moindre petite braise encore présente, jusqu’à ce qu’elle reprenne vie. Le prophète Esaïe a dit, à propose de Jésus, qu’il « n'éteindra point la mèche qui brûle encore » (Esaïe 42.3). C’est une bonne nouvelle ! Je prie que votre flamme brûle tout à nouveau et qu’elle puisse encourager d’autres hommes.
Luc Hausmann